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LETTRE À L’ALCOOL. À TOI.

Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai voulu t’écrire ici. Un nombre incalculable, pourtant crois-moi j’ai beau t’ignorer de toutes mes forces, tu reviens toujours me rappeler que toi et moi nous avons un passé commun. Encore cette nuit j’ai cauchemardé. C’est mon coeur qui m’a réveillé, il brûlait comme de l’éthanol. Tu ne savais plus qui j’étais, j’avais Léon dans mes bras et tu nous poussais dans la forêt. Je m’apprête à mettre au monde la pureté infini, un bébé, et je pense à tout ce que m’a fait. Nous a fait. Il y a une pub sur toi qui passe à la télévision en boucle en ce moment. C’est bien mais ce n’est pas assez. Pourquoi ne parle t-on pas des dommages collatéraux que tu peux engendrer ? Ta personnalité binaire me fait peur, avec ou contre, plaisir ou souffrance. Parfois les deux en même temps.  Je ne t’aimerai jamais, c’est plus fort que moi, tu as beau prendre des milliers de forme différente, tu as toujours cette même odeur. Une seule gorgée de toi suffit à m’écoeurer. À me rappeler que toi tu ne m’appelais jamais par mon prénom quand tu rentrais à la maison. Quelle idée de devoir me justifier à chaque repas festif, apéritif, sortie, que je ne veux pas de toi dans mon verre. Comme si c’était moi qui n’était pas normale. Heureusement j’ai eu la bonne idée de remettre tout ça d’aplomb, une carte après l’autre. Tu as été la première donc j’ai voulu me débarrasser. Et une seule phrase de la part de ma psy m’a permis de comprendre que j’avais un réel soucis avec toi bien que j’ai toujours prétendu le contraire. Pour moi tu n’existes pas, plus. Je me suis tellement mis la pression pour ne jamais te ressembler que je me suis souvent privée de petits plaisirs simple en pensant que cela me ferai instantanément sombrer. Tu es une maladie. Tes mots indélébiles. Rabaisser au lieu de nous élever. Mais si je peux te dire un seul merci c’est qu’à cause de l’enfance que tu m’as enlevé j’ai développé une capacité infinie de résistance à la souffrance, je sais que je suis forte et courageuse. Je sais que je n’ai pas besoin de toi même en soirée pour m’amuser. Mais je sais aussi qu’apprendre à t’apprécier de temps en temps ne me fera pas de mal, ni à moi ni à mes proches que je culpabilise en un regard parfois alors qu’ils ne savent pas. Vigilance.  J’espère maintenant ne pas être trop secouée ou triste pour la petite fille que tu n’appelais pas par son prénom quand je verrai à quel point l’homme que j’ai choisi sera un père formidable, celui que tu n’as jamais été. « Papa », je ne sais même pas ce que c’est et j’ai hâte de le découvrir à travers lui. Pour répondre à ton dernier sms après deux ans de silence : Oui je suis encore en vie.

Tu m’as rendu sauvage mais j’ai appris à être que douceur à qui veut bien se glisser sous ma carapace. Je suis désolée que ce monde t’ai brisé. C’est cette Maman que je serai, fini les répétitions entre génération. Cette fois-ci je dis non.

 » Le problème d’avoir

un parent alcoolique

c’est qu’un parent alcoolique

n’existe pas

C’est simplement

un alcoolique

qui n’a pas pu rester sobre

le temps d’élever ses enfants »

Rupi Kaur

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41 Commentaires

  • Reply
    Alexia
    13 novembre 2019 at 2 h 10 min

    Je reste sans voix.. je ne connais pas ce sujet mais t’es mots sont sublime.. je reviendrais sans hésiter sur ton blog ❤

  • Reply
    Marina
    9 octobre 2019 at 19 h 40 min

    Coucou Ninon, je viens de découvrir ton article qui m’a beaucoup touché. Je me suis beaucoup retrouvé dans tes mots, ayant moi-même grandi avec un père alcoolique et violent. Cela fait 15 ans que je ne le vois plus et je n’arrive pas encore tout à fait à mettre mon passé derrière moi. J’ai encore beaucoup de colère liée à mon enfance. Il y a trois semaines, j’ai découvert que je suis enceinte. Une chose est sûre, mon enfant ne connaîtra pas son grand-père. Je dois le protéger de tout ça. Enfin, bref…
    J’ai suivi ta grossesse sur Instagram, j’espère avoir une grossesse aussi épanouie que la tienne. Bonne continuation, Marina

  • Reply
    Aria
    12 avril 2019 at 22 h 48 min

    Je te suis sur Instagram depuis longtemps et c’est le tout premier article que je lis de toi. C’est sublime ça m’a énormément touché. Tu as une poésie incroyable pour un sujet si dur. Merci pour ça

  • Reply
    Marine
    12 avril 2019 at 8 h 56 min

    C’est bouleversant ce que tu dis… Mais à la fois très beau. Je n’ai pas été dans cette situation, mais en tout cas, saches que je te trouves très courageuse de te livrer sur ton passé. Et je suis d’accord, ce n’est pas héréditaire, & je suis persuadée que tu seras une mère formidable.

  • Reply
    Julie
    10 avril 2019 at 21 h 42 min

    J’aime beaucoup ta façon d’écrire, ton texte est bouleversant, bravo Ninon ça doit être très dur de mettre des mots et de se livrer autant.
    Belle soirée

  • Reply
    Shana
    4 avril 2019 at 20 h 14 min

    J’aime beaucoup ton blog. Un plaisir de venir flâner sur tes pages. Une belle découverte et un blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésite pas à visiter mon univers. A bientôt.

  • Reply
    Maud
    3 avril 2019 at 20 h 56 min

    Merci pour ce billet, j’ai le père de mon fils qui s est révélé être alcoolique, les soirées à le voir bourré, à le voir me menacer avec un couteau. Et puis un jour à force de mensonges, j’ai compris que je ne pouvais rien pour lui car il disait ne pas être alcoolique. J’ai une profonde aversion pour l’alcool, je ne bois jamais une gorgée de ce truc qui m’a fait tant de mal par le passé. aujourd’hui je sais qu’il boit toujours autant, plein de soucis lui sont arrivés, le nerf optique qui en a pris un gros coup, il fait des hémorragies régulièrement mais tant pis pour lui, je ne veux plus m’en mêler, quand il m’appelle 25 fois dans la soirée pour me parler avec sa voix de mec avec 4 grammes dans le sang je ne supporte plus, il a une nana depuis 10 ans mais elle reste… je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas comment elle supporte, moi je n’ai pas pu, plus voulu. il m’a quitté au pire moment de ma vie quand je perdais mon père mais ce fut un vrai soulagement, une délivrance je culpabilisais de vouloir le quitter, je n’ai pas eu le courage de le faire il l’a fait et c’est tant mieux pour moi….. il vit sa vie, je l’ai vu pendant des années quand il venait chercher notre fils, mon fils ne veut plus y aller désormais car il boit trop, car il est insultant à mon égard,, il a 14 ans et je ne veux plus le forcer. Il a aucune considération pour son père qu’il voit se dégrader à chaque fois un peu plus, je refuse de le recevoir chez moi il croit qu il a le droit de diriger encore ma vie aujourd’hui, il m’a endormi avec ses mensonges je ne me ferai plus prendre, je ne supporte plus de voir quelqu’un délabré à cause de l’alcool même le temps d’une soirée…..
    (désolée pour ce long message je crois que c est le premier que je laisse aussi long sur un blog mais ton billet m’a tellement parlé….)

  • Reply
    Steph
    3 avril 2019 at 10 h 13 min

    Ce texte est tellement triste, touchant et magnifique à la fois! Je te souhaite que du bonheur avec ta petite famille <3

  • Reply
    Virginie B
    2 avril 2019 at 14 h 05 min

    bouleversant ton témoignage !

  • Reply
    Elisa
    2 avril 2019 at 13 h 30 min

    Je reconnais ma mère dans ta peur par rapport à l’alcool. Elle a aussi grandi avec un parent alcoolique et a toujours eu des réactions extrêmes par rapport aux gens qui buvaient (même quelques verres à une fête). Je te souhaite de trouver la paix par rapport à ça.

  • Reply
    July
    2 avril 2019 at 8 h 39 min

    Wouaw ! Des mots très prenant.
    Saches que tu sera une maman formidable. Et je ne doutes pas que ton homme sera un papa génial. Vous avez créé un petit être de l’amour et cette petite abeille ne pourra qu’être heureuse entourée de parents aimants

  • Reply
    Aïda
    2 avril 2019 at 1 h 01 min

    J’ai pas les mots. Je t’envoie milles câlins par wifi. C’est beau d’avancer.

  • Reply
    Elise
    1 avril 2019 at 21 h 38 min

    En ce qui me concerne j’ai eu la « chance » que ce probleme ne jaillisse réellement que lors de mon adolescence. J’ai eu une enfance heureuse.
    Aujourd’hui je suis partagée. Lui en vouloir car il n’a aucune volonté ou lui pardonner car il est malade.
    Nos contacts sont cordiaux et sans tension aucune mais c’est à cause de lui que notre famille a éclaté et que j’ai vu ma mère pleurer… Alors difficile d’être neutre.
    Aujourd’hui il est toujours là mais étant donné les circonstances je sais que tout peut arriver à tout moment..
    Ton texte est touchant ! Merci de nous faire nous sentir moins seul(e) s
    Bisous et plein de bonheur dans TON cocoon qui sera bien différent !

  • Reply
    Thenaisy
    1 avril 2019 at 21 h 36 min

    En effet les blessures de l enfance sont Tjs présentés dans notre vie . Oh la la comme je peux te comprendre malheureusement moi ma mère n était pas présenté car la dépression folie était la pour elle et mon père l alcool un échappatoire au lieu de prendre soin de ses enfants. Moi j ai goûter à cette substance néfaste je n ai jamais trop aimé et mon coeur étant malade et avec la prise de médicaments interdiction de consommer ce breuvage donc depuis 30 ans je n’ai pas pris . En effet les dommages collatéraux sont énormes nous sommes 5 enfants et 1 de mes frères ne parlent plus à mes parents à cause de tt cela nous ne sommes même pas une famille unie cela a tt détruit sur son passage . Moi j étais comme toi sauvage l arrivée de mon petit garçon m a permis de plus m ouvrir . Mais j aime la solitude car le côté sauvage est Tjs tapi au fond de moi . Je suis sur que tu seras une belle maman et ton amoureux à l air merveilleux . Plein de bonheur avec votre poupinette

  • Reply
    Gladys
    1 avril 2019 at 19 h 54 min

    Comme presque toutes les personnes qui ont commenté, je me retrouve aussi dans ces mots, tellement bien écrits. Tu es très douée. J’ai vécu quelque chose de semblable, mais j’ai eu la chance d’avoir une maman forte qui a réussi à partir et a trouver celui que je considère comme mon père. Mon pere biologique est parti il y a bientôt 9 ans, a cause de l’alcool justement. Je sais que c’est une maladie, je suis très tolérante normalement, et si ce qui m’est arrivé était arrivé à quelqu’un d’autre de mon entourage je le défendrais sûrement, mais j’arrive pas à pardonner, même maintenant qu’il n’est plus là.
    Bref fini de raconter ma vie, pense à la tienne et à ce petit être qui va bientôt voir le jour et je te souhaite de continuer a avancer aussi bien que tu le fais actuellement :)

  • Reply
    Lilou
    1 avril 2019 at 19 h 37 min

    Si bouleversant j’ai eu les larmes aux yeux et la gorge noué. La campagne de pub qui passe actuellement m’a déjà fait froid dans le dos mais là tu emploies des mots si justes, l’alcoolisme est une maladie qui crée bien des dommages collatéraux…
    ce cocon familial que tu te crées sera ta plus belle victoire ❤️

  • Reply
    Jlyblnd_
    1 avril 2019 at 19 h 13 min

    Une jolie lettre, des mots justes et touchants. Je suis désolée d’apprendre que toi aussi tu fais partie de ces enfants qui ont dû grandir si vite. Problèmes de papa par ici aussi… Mais on en ressort plus fortes, avec une autre vision de la vie et des personnes formidables pour nous accompagner. Plein de bonheur à ta nouvelle vie jolie Ninon, c’est un non pour ne dire que de jolis oui par la suite ♡

  • Reply
    Onceuponacatlady
    1 avril 2019 at 18 h 44 min

    Ton article m’a donné des frissons! Vous allez être des parents plus que géniaux. Pas de doute la dessus ♡

    Bisous doux

    Emmanuëlle

  • Reply
    Anais
    1 avril 2019 at 15 h 31 min

    Première fois que je commente mais ton texte fais écho comme si j’avais pu écrire ces mots. Sur ce point précis, j’ai réussi à lâcher prise il y a longtemps. Pour ne plus me priver de vivre.
    Sur d’autres points bien plus durs et affreux, c’est encore tres compliqué. Enceinte, j’ai envie de me libérer de ce fardeau avant qu’il ne soit trop tard et que mon silence ait des conséquences sur MA famille.
    C’est une maladie pour celui qui se sent malade, c’est dans tous les cas un fléau pour ses proches.
    Beaucoup de bonheur pour toi et ta famille !

  • Reply
    Camille
    1 avril 2019 at 15 h 14 min

    Touchant et bouleversant.
    J’apprécie toujours autant le fait que malgré ta carapace tu partages tes bonheurs et tes moments plus difficiles . Tu es réellement une très belle et vraie personne .

  • Reply
    Aurélie
    1 avril 2019 at 15 h 00 min

    Tes mots sont poignants , et font tellement écho en moi.
    Au moment de donner la vie, ces souvenirs d’enfance (que nous voudrions ne jamais avoir vécu) ressurgissent et nous font ressasser beaucoup de choses.
    Mais nous savons quel genre de parent nous ne serons jamais.
    Et quel bonheur, au jour le jour, d’admirer le merveilleux Papa de mon fils de maintenant un an, et de voir toute la douceur, bienveillance et tout l’amour paternel qui lui est destiné
    Je ne peux que te souhaiter une belle aventure dans ta nouvelle vie de famille

  • Reply
    Emilie
    1 avril 2019 at 14 h 53 min

    C est très touchant, d’autant plus que mon père aussi était.. car plus de ce monde.. malade. Aujourd’hui, avec deux enfants je souhaiterais tellement qu il soit encore là pour les connaitre. Sans doute qu avec ton bébé qui arrive, beaucoup de choses remontent à la surface. Qui sait, peut être que.. Comme moi.. L amour prendra le dessus sur la maladie.. Sauf que pour moi c etait trop tard, cela fait deja 16 ans.. Profitons d eux tant quand on le peux.. :-)

  • Reply
    Auriane
    1 avril 2019 at 14 h 45 min

    Super touchant ! J’en ai eu des frissons !

  • Reply
    Lise
    1 avril 2019 at 14 h 13 min

    Les larmes me viennent immédiatement.
    Les fameux dommages collatéraux – moi c’est plus un sentiment de honte et de jugement qui me gêne vis à vis des gens qui n’ont pas vécu avec une personne malade. Cette mauvaise image. Mais pas d’inquiétude on ne reproduit pas tous les schémas. Je t’embrasse.

  • Reply
    Laetitia
    1 avril 2019 at 14 h 04 min

    Bonjour Ninon,

    Un article très touchant et sûrement pas simple à écrire .
    Je côtoies souvent dans mon travail des personnes dépendantes de l’alcool et d’autres choses aussi. Pas simple à gérer.
    Je les aide comme je peux ….
    Encore merci pour ce bel article .

  • Reply
    Florence
    1 avril 2019 at 14 h 03 min

    Incroyable… j’en ai les frissons.. magnifique texte et magnifique personne que tu es. Tu es extrêmement douée avec ta plume. Je te souhaite tout le meilleur pour ta nouvelle vie à 3 … cordialement…. ❤️

  • Reply
    Petite and So What
    1 avril 2019 at 13 h 57 min

    Tes mots m’ont énormément touchée.
    Je vous souhaite plein de bonheur à tous les trois !

  • Reply
    Charline
    1 avril 2019 at 13 h 52 min

    Incroyablement touchant ce texte. Je pense que quand on ne l’a pas vécu on ne peut pas comprendre, mais en tout cas, je n’ai aucun doute sur les parents que vous serez, aimants et attentionnés envers votre future petite beauté !
    En tout cas c’est très courageux de te livrer ainsi !

  • Reply
    Mathilde @mathou_boo
    1 avril 2019 at 13 h 45 min

    Un article aux mots forts et justes qui font se reconnaître dans certains points. J’ai aussi manqué de mon père, en partie à cause de l’alcool mais pas seulement. Quand une personne consciente est incapable de réaliser le mal qu’elle fait depuis des années ça rend le cœur dur comme une pierre aussi.
    Je suis sûre que tu sauras donner tout l’amour qu’il faut à ta petite fleur.

  • Reply
    The Creative Contente
    1 avril 2019 at 13 h 40 min

    Bouleversant, j’ai la gorge serrée en lisant tes mots belle Ninon ❤️
    Je t’embrasse.
    Puisse ces blessures passées ne plus te réveiller la nuit, un jour.

  • Reply
    Laëtitia
    1 avril 2019 at 13 h 38 min

    Bonjour Ninon,
    Un article plein de délicatesse dans lequel je me reconnais. Tes mots font résonance avec quelques uns de mes souvenirs. Pour ma part, j’ai décidé de laisser l’alcool hors de ma vie. et ça me convient très bien comme ça.
    Merci pour ton article.

  • Reply
    Pauline
    1 avril 2019 at 13 h 36 min

    magnifiques tes mots Ninon et tellement durs et tristes à la fois. Nul doute que tu sauras donner cet amour dont tu as manqué.

  • Reply
    Gwen
    1 avril 2019 at 13 h 29 min

    Je ne commente jamais quoi que ce soit Instagram ou ici mais ces mots me parlent plus que de raison malheureusement, je n’ai jamais eu de papa à proprement parlé, seulement une présence dont je me serai bien passé. Il nous a quitté il y a bientôt un an sans avoir eu de ses nouvelles pendant 4 ans, je ne sais pas si je lui en veux d’être parti sans excuses pour tout ça ou si je suis triste de ne pas avoir eu de père comme toute les petites filles en rêve et dont elles sont fières. Nous ne serons jamais comme eux, c’est la promesse que je me suis faite, pour moi et pour mes futurs enfants.

    Pleines de bonnes choses à toi et à ta petite famille.

  • Reply
    Clara
    1 avril 2019 at 13 h 27 min

    Magnifique écriture pour un sujet si moche! J’adore le ton adopté qui cache et dévoile en même temps. Je l’ai lu deux fois, et j’ai eu pour chacune des lectures une interprétation et une impression différente. C’est vraiment un texte très bien écrit mais aussi touchant. Je vous souhaite plein de bonheur pour vous et votre fille ❤️

  • Reply
    Melany
    1 avril 2019 at 13 h 16 min

    Quel bel article. Tes mots sont toujours aussi fort, aussi beaux qu’ils puissent l’être. J’envie ta manière de mettre des mots sur tes souffrances afin qu’ils te rendent plus forte aujourd’hui. Je suis bien d’accord, l’alcool est bel et bien une maladie, une maladie qui fait souffrir, et qui a malheureusement, et le plus souvent de plus gros impacts sur les proches que sur l’ « alcoolique ». Cette force que tu en dégages, est belle. Continues d’être ce que tu es.

  • Reply
    Soizic
    1 avril 2019 at 13 h 11 min

    Très touchant, tu mets une telle délicatesse dans quelque chose qui est plutôt triste !

  • Reply
    yeahyeahgirl
    1 avril 2019 at 13 h 11 min

    je comprends exactement chacun de ces mots, moi j’ai choisi de ne jamais essayer, jamais une goutte de ça dans ma vie. trop de malheur, trop de souffrance, trop d’années perdues. jamais je ne ferai vivre ça à ma fille.

    • Reply
      Dis Oui Ninon
      1 avril 2019 at 13 h 16 min

      Je suis désolée de lire que nous avons ce point commun. Apprends toi aussi à lâcher prise, nous ne serons jamais comme eux <3

  • Reply
    Maryne
    1 avril 2019 at 13 h 10 min

    Wahou magnifique quel courage de se livrer ainsi ❤️

    • Reply
      Dis Oui Ninon
      1 avril 2019 at 13 h 15 min

      Merci beaucoup, ce blog est ma thérapie <3

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