J’ai besoin de ressentir de fortes émotions pour me mettre à écrire. À raconter. À parler de choses intimes. Parfois c’est dans la tristesse et la mélancolie que les mots les plus doux me viennent. C’est au retour d’une balade avec Mona et Léon, les écouteurs vissés sur les oreilles que je sens venir l’inspiration. Musique à fond. Mona dort. Et moi. Moi je ressens. Je ressens que je dois écrire. Le meilleur jour de ma vie.

Je n’ai plus peur. Seule cette sensation de vertige provoquée par tout cet amour résiste. Force fragile. Comment ne pas être submergée par tout ce qu’il m’arrive, nous arrive. Comment ? quand ? mais aussi pourquoi m’exposer pour le dire ? Des questions qui n’ont comme seule réponse : l’amour.