Cela faisait un moment que j’avais envie d’écrire cet article. Sans trop savoir par où commencer. Mon parcours un peu atypique, mes galères scolaire, les erreurs qui m’ont fait grandir … tout ce qui fait que j’en suis là aujourd’hui. Un article qui suscitera je l’espère deux raisonnements. Démontrer que même après un faux départ on peut réussir à trouver sa voie. Et vous dire que contrairement à ce que l’on nous apprend depuis le plus jeune âge il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs puisqu’elles ont parfois le pouvoir de nous faire avancer encore plus. L’essentiel est de se baser sur nos propres expériences. Cet article n’a pas pour vocation de critiquer notre système éducatif, je veux simplement partager avec vous ma prise de conscience sur la manière dont nous devons apprendre et mes mésaventures scolaires. Et aussi vous rassurer, croyez-moi, on peut y arriver ! Si le début semble catastrophique vous verrez la suite est presque magique. Je m’excuse par avance pour la longueur de mon article mais au moins mon parcours n’aura plus de secrets pour vous ♡
J’ai toujours aimé apprendre, mais l’école a toujours été pour moi une source d’angoisse. Jamais je n’ai ressenti de plaisir à me lever le matin pour partir retrouver ma classe. Je ne vais pas vous parler de mes années de maternelles et de primaires qui me laissent un souvenir très doux malgré tout mais je vais plutôt vous parler du moment où la rupture s’est définitivement faite avec l’école : mon entrée au collège. Cette rentrée en 6ème je m’en souviendrai toute ma vie. La veille je passais la première nuit dans ma nouvelle maison suite au divorce de mes parents. Ma mère avait un soucis de santé. J’avais très peur. C’était pour moi une vraie tempête. Je quittais brusquement l’enfance pour devenir très vite une petite adulte. La vie a fait que j’ai dû devenir très vite mature, et pourtant paradoxalement j’étais très fragile, insolente, différente peut-être. Je n’ai jamais été un modèle à suivre. Pas simple pour réussir à rentrer dans le moule de l’école. Ni pour se faire des copines d’ailleurs.
« Un enfant ce n’est pas une vulgaire boule de pâte à modeler qu’on aplatît jusqu’à ce qu’il rentre dans un moule. »
L’école m’a fait mal. Déjà en difficulté à la maison, l’école n’a fait qu’ajouter un poids sur mon dos. J’avais foi en ce qui allait m’attendre au collège et puis personne ne m’a aidé. Personne ne m’a pris par la main pour prendre le temps de m’écouter. Toute ma vie venait d’être chamboulée et je devais me transformer en un super robot assidu et attentif. Je n’ai pas réussi. Très vite je me suis retrouvée à l’écart, je n’arrivais pas à suivre, je ne faisais plus mes devoirs, j’étais littéralement pommée et dépassée. Et pourtant malgré tout je mesurais la chance que j’avais de pouvoir être à l’école et l’importance que ça avait de réussir. Alors j’ai tenu le cap jusqu’en 3ème en étant sur le fil du rasoir. Je me reposais sur mes acquis comme ils disaient toujours. Mais jamais un professeur n’a pris l’initiative de convoquer ma mère, j’avais juste le droit à de mauvais commentaires sur mes bulletins scolaires à chaque fin de trimestre.
Arrivée en en fin de 3ème c’était l’étape cruciale du brevet. Je l’ai eu du premier coup. La suite va donc je l’espère vous paraître totalement stupide et incohérente … Après je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire. Comme beaucoup. Enfin si je rêvais d’un chemin artistique mais j’avais peur de le dire. C’est pas juste dingue de devoir choisir un métier à l’âge où on s’amuse encore dans la cours de récré ? Et puis BOUM la question arrive comme ça sans même qu’on ai eu le temps d’y songer sérieusement. Alors j’ai répondu aux différents tests qu’on nous proposait sur nos gros ordis en cours de techno pour trouver notre voie. Puéricultrice. C’est le métier qui m’étais destiné après avoir répondu à une dizaine de questions totalement futiles. Je n’avais que ça à quoi m’accrocher. À 14 ans j’aimais m’occuper des enfants, je faisais un peu de babysitting, j’avais le feeling alors voyez-vous c’était la facilité pour les prof de me faire croire que le métier de puéricultrice était fait pour moi.
C’est là que vient le moment le plus injuste de ma scolarité. Ils m’ont fait redoubler malgré l’obtention de mon brevet. Mais pourquoi ? POURQUOI ?! Avec mon 11 de moyenne c’était apparement impossible de soumettre mon dossier pour faire une seconde générale, et même une seconde ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) ! Si ça ne n’est pas une faille du système ! J’avais juste l’impression qu’on voulait me mettre au fond d’un trou et me laisser dans le noir. Mais pourquoi j’avais mérité ça ? (Maman je sais que tu liras cet article, ne t’en fait pas tu as fait de ton mieux ♡). Donc ce qu’on me proposait c’était de me retaper une 3ème pour soit disant avoir de meilleures notes sauf que j’avais déjà le brevet validé alors autant vous dire que je n’ai même pas cherché à me dépasser. Toutes mes copines avaient passé le cap du lycée et moi j’étais désormais seule. Merci à tous ces professeurs qui ont choisi pour moi. Cette seconde 3ème = calvaire ! Pleine période d’adolescence, sentiment d’injustice, tout était rassemblé pour que je sois au max de ma confiance en moi. Quand il a fallu formuler les voeux à la fin de l’année scolaire, là aussi on a choisi pour moi.
Fin du collège. J’en profite pour dire merci à tous mes profs qui s’amusaient à rendre les copies de la note la plus haute à la plus faible, à ceux qui m’ont humilié en me mettant en difficulté devant le tableau noir au lieu de m’aider, à ceux qui disaient haut et fort que je ne réussirai jamais.
Alors il s’est passé quoi après le collège ? Et bien je suis partie pour 2 ans, direction un internat miteux pour préparer un BEP sanitaire et social ! Hallucinant. Vous avez déjà eu la sensation de vivre une vie qui n’était pas la vôtre? Et bien voilà ce que j’ai vécu. Je me suis donc retrouvée au milieu de nulle part, avec des gens qui n’avaient RIEN à voir avec moi socialement parlant, pour préparer un BEP alors que je voulais plus que tout aller dans le général justement pour que les portes s’ouvrent enfin devant moi. C’était horrible. Un système d’enseignement ahurissant, je n’ai même pas les mots pour le décrire. Honnêtement je ne sais pas pourquoi je suis restée. Bref, c’est là que vient le chapitre « il ne faut pas avoir peur de faire des erreurs puisqu’elles ont parfois le pouvoir de nous faire avancer encore plus. » Cette étape internat m’a permis de rencontrer mes deux meilleurs amis Anne & Guy. Une amitié tombée du ciel et totalement improbable puisqu’on s’est retrouvé tous les trois par hasard dans cette « école ». Coup de foudre amical, pendant 2 ans on a formé un trio de feu. Un trio vital pour nous et détestable pour tous les autres qui ne comprenaient pas nos revendications et notre colère de nous être retrouvé là. Cette amitié je ne l’oublierai jamais, c’est un peu comme quand tu fais secret story, c’est une aventure dont tu ne ressors pas indemne et qui te lie à jamais avec les personnes qui ont partagé ça avec toi (haha ^^).
Deuxième point positif. J’ai grandi ! Ce BEP consistait à faire une semaine d’école et deux semaines de stages. À l’âge de 15 ans je me suis donc retrouvé tantôt à m’occuper d’enfants à la crèche où à l’école, tantôt à prendre en charge les toilettes des personnes âgées en maison de retraite où encore accompagner des malades dans leurs derniers jours de vie dans une maison de repos. Le meilleur stage de ma vie restera tout de même celui que j’ai fait avec Guy dans un hôtel restaurant. Je crois que je n’ai jamais autant ri de ma vie (on a fini par se faire virée à coup de pieds au cul d’ailleurs). Grâce à ces stages qui ont été très difficile à vivre je me suis forgée. J’ai pris une grosse claque dans la gueule, la réalité en pleine face. C’était un premier pas dans le monde professionnel.
Après l’obtention de mon BEP deux choix m’ont été proposé. 1- Tu arrêtes là et tu peux au mieux devenir ASH (Agent de Services Hospitalier) ! 2- Tu continues et tu fais un Bac Pro sanitaire et social, encore Youpi ! Sans dénigrer en aucun les ASH ou les Bac Pro je savais que ne c’était pas fait pour moi et c’est là que j’ai commencé à dire NON ! Je voulais à tout prix réintégrer une filière générale. Sans penser que c’était quasi impossible. Quand tu es dans une case, tu y restes. Encore une faille du système qu’on nous impose.
La meilleure solution que j’ai trouvé a été d’intégrer directement une 1ère ST2S dans un lycée privé. Enfin je sortais un peu la tête de l’eau. Un peu d’espoir, enfin. Ces deux années ont été plutôt difficile puisque je passais d’un niveau digne d’une classe de 6ème à une 1ère technologique. Heureusement Guy m’avait suivi :) Il y avait un énorme vide à combler, des lacunes, des connaissances que je ne pouvais pas inventer. Avec un peu de persévérance j’y suis arrivée. Alléluia ! Là je commençais à prendre confiance même si à l’inverse de mes camarades de classe je ne comptais absolument pas devenir Infirmière ou Assistante sociale.
Une fois le bac en poche c’est moi qui ai suivi Guy en fac d’anglais. Hmmm pas la peine de développer ce passage par la case « fac » qui a duré que très peu de temps pour moi ! Je n’ai pas du tout trouvé mon compte dans cette organisation.J’avais besoin d’un cadre. J’ai attendu la fin de l’année avant de me réorienter à nouveau. Mais cette année m’a permis de poser un peu mon cerveau. J’étais vraiment usée psychologiquement !
« Trouver sa voie c’est accepter de prendre le risque de faire quelques vagues »
Après la fac, c’est à ce moment précis de ma vie que j’ai enfin trouvé ma voie. Le vaste domaine de la communication. J’ai trouvé ça fantastique ! C’est un contrat de professionnalisation qui m’a sauvé. C’est l’alternance qui m’a permis de m’épanouir enfin et de croire en mes compétences. Si seulement on m’avait parlé de ce modèle de formation avant. Je me suis donc lancée dans la com’. Après un entretien réussi, j’ai fait mon BTS en alternance à la SNCF dans le service communication interne. Ces deux ans ont été tellement enrichissant. Le système 2 jours de cours /3 jours de travail par semaine était parfait pour moi. Grâce à cette expérience j’ai réussi à aimer de nouveau l’école. (Bien que l’organisme de formation laissait à désirer !) Je pouvais mettre en pratique toute la théorie que j’apprenais. Et puis cette fois on ne travaille plus pour nous ou nos parents mais pour un patron ! Et ça change tout. Un dispositif gagnant-gagnant. Ça nous force à être plus responsable, assidu, ponctuel, performant, autonome … J’ai aussi eu de la chance d’avoir une super tutrice (Alexia si tu passes par là ^^) qui a cru en moi, m’a accompagné et qui m’a donné la place d’une véritable chargée de communication. Un des avantages de l’alternance et pas des moindre : cela permet d’être également autonome financièrement ! Donc de devenir enfin indépendant ! Bye bye les parents ;)
« Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends. » Benjamin Franklin
Suite à ces deux années réussie, et l’obtention de mon BTS Communication j’ai souhaité faire un Bac+3. J’ai donc fait un équivalent de licence toujours en alternance dans le domaine du marketing et de la communication. Histoire d’ajouter d’autres cordes à mon arc. Et cette fois-ci c’est une année en communication externe et événementielle à la SNCF que j’ai effectuée. Encore une chouette expérience qui m’a permis de comprendre les différentes facettes de la communication dans une entreprise comme celle-ci. J’ai là aussi beaucoup appris. Et pris conscience de ce que je voulais faire et pas faire. C’est aussi durant cette année que j’ai senti que j’étais allée au bout. J’étais essoufflée. Après toutes ces péripéties scolaire j’en avais assez d’attendre. C’est aussi pour ça que pendant cette année de licence je me suis lancée dans l’aventure du blog. J’avais besoin à ce moment là d’affirmer ma personnalité et d’avoir une activité parallèle qui me passionnait et m’inspirait. Une vraie thérapie pour moi. Je ne pensais pas que mon blog me mènerait jusque là et j’en suis très fière. Je ne peux que vous encouragez à concrétiser vos envies, à avoir un projet en dehors des études qui vous stimulera et vous aidera à ne pas sombrer.
Si on m’avait dit il y a 10 ans que j’en serai là aujourd’hui je n’aurais jamais osé y croire …
Mon blog à joué le rôle d’une vraie carte de visite et de CV après l’obtention de ma licence. C’est grâce à lui que j’ai été contactée par une agence de communication. J’ai accepté le poste de « Chargée de communication web et événementielle » sans hésiter. Enfin j’allais pouvoir faire ce dont je rêvais. Bosser en agence ! Au début j’étais partie pour travailler en contrat de professionnalisation puisque je m’étais inscrite dans un Master Marketing et communication. Et puis j’ai tenu à peine 2 jours à l’école (Oups !). Je crois que j’avais besoin de me rendre vraiment compte que j’étais allée au bout de que j’étais capable de faire. Je ne voulais avoir de regret et me dire « peux-être que j’aurai dû continuer ! » Fini l’école je voulais désormais m’épanouir pleinement dans le monde professionnel. Me voilà partie pour une nouvelle vie en CDI. Et puis comme je vous en ai parlé récemment (ici) je ne me suis pas sentie si bien que ça dans cette agence. Mais je ne regrette en aucun cas d’avoir arrêté les études et d’avoir dit oui à ce poste car j’ai de nouveau fait une superbe rencontre et nouée une amitié de dingue avec Elsa. Comme quoi ce qui peut sonner comme un échec peut réserver de belles surprises !
Aujourd’hui comme vous le savez j’ai accepté un CDD. Je prend le risque de m’épanouir ailleurs. Et je suis très fière que l’entreprise qui me donnait envie depuis bien longtemps et dans laquelle j’avais postulé à l’époque de mon BTS Communication soit venue me chercher. Moi Ninon, petite fille paumée qui n’a jamais réussi à entrer dans le moule qu’on a essayé de lui imposer.
Alors c’est quoi la conclusion de ce long billet ? Je crois que rien n’arrive par hasard. Je crois qu’on peut réussir malgré tout, regardez-moi ! Vous auriez imaginé tout ça ? J’aurai aimé quand j’étais totalement perdue trouvé du réconfort, me dire que c’était possible ! Alors c’est le but de cet article, vous donné de l’espoir. Vous dire qu’avec de l’envie et de la détermination on peut y arriver. Quelque soit son milieu social. Ne lâchez pas vos rêves, croyez en vous. Ayez l’audace de dire non quand il le faut. Prenez-des risques !
48 Commentaires
Célia
5 février 2020 at 14 h 03 minCa m’apaise beaucoup de lire ton article, même 23859874 ans après tout le monde !
Moi je croyais vouloir être journaliste, après un bac L, alors j’ai fait histoire, mais ça m’a pas plu du tout alors je me suis réorientée en histoire de l’art. Passionnée à tel point que je ne savais pas ce que je voulais en faire, j’ai fini par me réorienter dans le web pour trouver du travail. Je n’ai jamais osé quitter les études avant d’avoir un diplôme « acceptable » –> gros regrets. Car maintenant que j’en suis sortie, je me rends compte que j’étais psychologiquement EPUISEE, que j’ai la boule au ventre de savoir que je vais travailler dans la com ou le web, et surtout loin de l’histoire de l’art. Et le clou du spectacle c’est une copine à moi qui y est restée en histoire de l’art et qui va presque trouver un travail plus vite que moi ! Heureusement j’ai de bons contacts avec mes directrices de recherche, celles que j’ai eu en master 1 histoire de l’art, et l’une d’entre elles, qui travaille dans LE centre national des études médiévales (ma spécialité) a accepté que je termine mon master là-bas… Alors je m’y raccroche ! Affaire à suivre…
MA VIE SIMPLE | Dis Oui Ninon
4 février 2020 at 22 h 52 min[…] fière quand je vois d’où je viens et le parcours scolaire chaotique que j’ai mené (j’en avais parlé ici). Trois ans que je suis ma propre chef et que je m’épanouis dans une passion devenu mon […]
Anthony Da Costa
1 avril 2018 at 22 h 59 minArticle vraiment top!
Amy's Balcony
25 juillet 2017 at 12 h 44 minCet article est très touchant ! Ton parcours est d’autant plus beau que tu t’es accrochée malgré tous les bâtons dans les roues que le système scolaire a voulu t’imposer. C’est une dure labeur que de trouver sa voie, et surtout, de réussir à la suivre, alors chapeau, et bravo pour ce bel article =)!
Andréas
2 mars 2017 at 23 h 45 minUne amie m’a dit un jour : « il faut avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les pertes de vue »
Sitara
19 décembre 2016 at 17 h 02 minHello Ninon, quel bel article plein d’espoir !!
Ça me touche beaucoup car je me suis moi-même réorientée plusieurs fois, et je travaille aujourd’hui pour un service de coaching d’orientation qui partage exactement les mêmes valeurs que toi !
Ton parcours est vraiment inspirant ♥
Dis Oui Ninon
21 décembre 2016 at 10 h 26 minMerci beaucoup pour ce mot qui me touche également. Pouvoir inspirer, ou rassurer des personnes qui comme moi peuvent être perdue c’est ce qui m’a poussé a rédiger cet article …
Aymeric
18 décembre 2016 at 0 h 52 minSalut Ninon obligé de laisser un petit commentaire tellement je me reconnais dans ton parcours quasi similaire au mieux…comme quoi quand on veux on peux et cest le plus important…les notes de la plus basse à la plus haute ca me rappel cette prof de math madame durant ;) j’était toujours la dernier…aujourndhui j’ai un master 2 un CDI est une vie sympa..en tout cas super article je suis tombé par hasard dessus top…bon courage pour la suite
Dis Oui Ninon
21 décembre 2016 at 10 h 34 minMerci Aymeric pour ton passage par ici ! Si on avait su ça avant peut-être qu’on aurait pu se serrer les coudes à l’école ;)
En tout cas je suis heureuse de voir que tu t’en sors très bien. Tu es l’exemple de plus que l’on peur réussir après un faux départ.
Bisous à toi et peut-être à bientôt.
Manon
11 octobre 2016 at 15 h 20 minMerci jolie Ninon pour ce super article ! Moi aussi il a fallu que je me batte pour faire ce que j’aime, et c’est aussi la communication ! ;)
Mais malgré l’obtention de mon master, aujourd’hui je n’arrive pas à trouver du travail… Et pourtant, comme toi, j’habite à Clermont ! Bref, j’essaye de ne pas me décourager, mais c’est duuuur… Bises !
Koalatagada
1 octobre 2016 at 13 h 12 minCoucou
Je prend enfin le temps de lire cette article
Jolie parcours je dirai que tu es une battante car finalement tu n’as jamais lâché ..
Perso j’ai un parcours bien différent du tiens , j’ai énormément déménagé avec ma maman et j’avoue être très sociale ( malgré que les amitiés avec les filles ont toujours été difficile pour moi )
J’ai toujours été une élève moyenne intelligente ( moment d’ego ) mais très dissipée ..
Au collège je suis partie vivre deux ans chez mon père en ZEP a la fin de la 3eme je me suis dis je vais faire un CAP coiffure ( va savoir pourquoi alors que j’ai jamais été passionnée ni par ça ni par le maquillage ou autre ) mes profs eux on cru en moi et on voulu que je parte vers du général et m’ont demandés ce que je voulais réellement faire .. mon rêve être actrice … j’ai donc passé des entretiens dans des lycées qui permettait de faire de l’audiovisuel et du théâtre ( cest une des mes prof qui a pris sa journée et qui m’a emmenée à mes rendez vous , il y a des profs supers )
J’ai été prise de partout ..
Mais je suis repartie vivre chez ma maman la j’ai fait une seconde général option théâtre dans un lycée ou je m’en sortais pas ( quand tu passes d’une ZEP à ailleurs ) les profs s’en foutaient …
J’ai redoublée et changé de lycée …et la tout c’est compliqué j’ai voulu faire une première L et j’ai fini en STG .. j’ai pas fini ma première ,j’ai tenté un stage au cours Florent j’ai loupé mon entrée .. et depuis je galère de petits boulots en petits boulots dans la vente et j’ai pas les moyens de reprendre mes études …
Donc tu as bien fait de t’accrocher et de faire ce que tu aimes maintenant
Camille
29 septembre 2016 at 21 h 02 minMa Ninon cet article m’a beaucoup touché, j’ai adoré en savoir un peu plus sur toi à travers ton parcours. Je trouve que tu as été courageuse et battante, je tiens à te féliciter, vraiment !
Puis ça peut donner espoir à d’autres qui sont perdus dans leur étude. Moi à priori, c’est bientôt terminé (enfiiiin).
Je t’embrasse <3
Amélie
28 septembre 2016 at 12 h 33 minLe principal c’est d’atteindre les objectifs qu’on s’est fixé soi-même et non ceux des autres.
J’ai eu un parcours pas évident non plus : arrivée au lycée je voulais partir en lettres mais comme je venais d’une ville a la mauvaise réputation on m’a mis en STG, je n’ai pas eu le choix .. j’ai eu un bac mercatique qui m’a bloqué plein de porte à mes 18 ans (obligé de passer des concours ou des remises à niveau pour partir en Arts, alors que mon BAC L m’aurait tout ouvert) .. J’ai pas tenu le coup, je suis parti à Londres comme aupair, puis à Marseille où il fallait gagner sa vie et où j’ai fait aide à domicile pour les personnes âgées (y’a pas de sous métier!). C’est grâce à Ben que je suis revenue dans le schéma scolaire, c’est lui qui m’a poussé et qui a cru en moi, qui a même payé une partie de mes études (trèèèèèès coûteuses et dont mes parents ne pouvaient pas être garants) .. Les 5 années sont passées où j’ai toujours eu sur le dos ce poids du regard des autres qui te lancent un « tu n’es pas à ta place ici », « tu seras jamais des nôtres » .. j’ai rien volé à personne, mais pendant 5 ans j’ai eu des gros coups de mou en me disant et si je n’arrive jamais au bout, si je perds tout cet argent, si et si et encore des si ..
Et puis l’année dernière à une terrasse j’ai lancé à une copine « mon objectif c’est d’être major de promo » .. 8 mois plus tard, mention très bien au diplôme & Major de promo .. Encore une fois je suis là où personne ne m’attendais. Je l’ai fait pour moi et ma famille, mais j’avais l’esprit un peu revanchard, et j’étais contente au fond de moi d’avoir laissé les autres bouche bée !
Bref, désolée pour ce long commentaire, mais c’est ton article qui m’a poussé à raconter un peu ma vie :)
Je pense juste que même si tout est contre-nous, qu’on se dit qu’on a aucune chance, que le parcours sera certes semé d’embuches .. je pense qu’il ne faut jamais baisser les bras ! On travaille la plus grosse partie de notre vie autant se battre pour faire quelque chose qu’on aime :)
xxx
Monpetitnuagerose
27 septembre 2016 at 19 h 25 minTu peux vraiment être fière de toi ma chérie <3 Mon parcours scolaire est spécial… tout comme toi il me faudrait bien un article pour l'expliquer haha :D
J'aime tellement te lire!
Des bisous ma jolie Ninon <3
Emmanuëlle
Floriane
26 septembre 2016 at 17 h 17 minJe me suis énormément retrouvée dans ton article.
Je suis passée presque par la même chose que toi. Après des années collègue plus que compliqué ou je me suis souvent sentie comme le « vilaine petit canard » de la classe. J’ai finalement réussi à avoir bon brevet des collèges non sans une certaine fierté!
A la fin de ma 3ème la directrice de mon collègue nous a convoqué avec mes parents pour nous dire que si je passais en filiale général je coulerai complètement mais que si j’allais en BEP je pourrais peut-être espérer revenir ensuite vers une 1er technologique. J’ai donc « choisi » de faire un BEP sanitaire et sociale car ma mère travaillant dans ce domaine-là et que c’était tous ce que je connaissais. C’était de plus l’un des rare BEP qui me donnerait l’opportunité d’aller plus loin.
Je suis toute à fais d’accord avec toi quand tu dis que cette formation fais grandir. A 16 ans devoir s’occuper de personnes âges c’est tout sauf facile. Je me souviens encore de mes début de journée à la maison de retraite où j’ai fait mon stage ou je me disais qu’il fallait que je fasse illusion devant ces personnes, car déjà que la maison de retraite ce n’est pas spécialement fun, mais en plus si la petite jeune qui viens leur faire la toilette et leur servir leur repas fait la gueule…
Et puis j’ai enfin pu aller en 1er ST2S. Mais j’avais tous sauf envie de devenir infirmières comme la très grande majorité de ma classe.
Moi ce dont je rêvais depuis la 6ème, c’était de faire une fac de sport.
Alors, quand je suis arrivée, pleine d’espoir, et que je dis ça à mes professeurs, c’est limite si ils ne m’ont pas ri au nez.
Mais même si tous mes profs me disaient que je n’y arriverai pas. Même le prof d’EPS n’y croyait pas. Mais je soupçonne le coté macho du personnage qui s’exprimé à ce moment-là.
J’ai quand même continué sur mon idée.
Après mon bac je me suis inscrite en STAPS (fac de sport) et j’y ai passé 5 années. Aujourd’hui, j’ai un BAC + 5 et je travaille dans l’événementiel sportif. Et en y repensant j’ai parfois très envie de retourner voir tous ces professeurs et de leur dire « Alors comme ça je n’y arriverai jamais », toute en agitant mon diplôme sous leur nez!
Comme quoi parfois il faut oser dire non et suivre ses envies car c’est en étudiant ce qui nous plait vraiment que l’on réussit et que l’on a envie de tous donnée.
Merci d’avoir partagé ce petit bout de toi avec nous. Je sais que pour ma part je ne parle que très rarement de mon passage par la case BEP. Je me sans tous d’un coup moins seul.
Bon courage pour la suite de ton jolie parcourt professionnel qui je n’en toute pas sera passionnant!
annabelle LUJAN
26 septembre 2016 at 15 h 35 minTon parcours est incroyable et plein d’espoir, c’est agréable à lire et même si tu as du passer par de nombreuses étapes » compliquées » tu sais en retirer le positif, c’est ce qui te rend plus forte et qui fais de toi celle que tu es aujourd’hui. Je suis vraiment très impressionnée par cette orientation » désorientée » ^^
J’ai connue quelques déboire également ( des années colleges compliquées, une première L pas du tout faite pour moi…) et puis enfin la première et la terminale SMS où je me suis épanouie mais finalement les débouchés ne me plaisent pas tant que ça… Une année de fac pour moi aussi ( sociologie ) puis un BTS dans le social, première de ma classe pendant deux ans sans vraiment faire bcp d’effort, deux belles années mais encore une fois les débouchés ne me plaisent pas :-(
Aujourd’hui je suis maman au foyer épanouie mais toujours un peu perdu côté vie professionnelle. Il me reste un an en attendant que notre fille aille à l’école, un an pour savoir quoi faire… Mais j’ai mon petit blog qui me passionne beaucoup et ton article qui me redonne espoir alors je reste optimiste <3
Annabelle, http://happiness-cocktail.com
Julie - Mademoiselle est jolie
26 septembre 2016 at 14 h 32 minBonjour,
Je me retrouvé beaucoup dans ton article même si je suis à un tout autre stade.
Comme toi j’ai redoublé ma 3ème sauf que pour ma part ce sont les profs qui m’ont démoralisé et que du coup je n’ai pas eu envie de bosser pour mon brevet. Ensuite comme toi j’ai fait un BEP enfin un BEPA Services en personnes pour être exact. Bon après jao enchaîné avec un BAC Professionnel Services en milieu rural. Aujourd’hui j’ai un BTS Assistante de gestion PME-PMI à référentiel commun européen (quel nom pompeux !). Je crois que j’ai trouvé ce qui me plaît en stage (pour mon BTS j’ai effectué un stage en agence de com). Seulement ça fait 4ans que je l’ai obtenu et les écoles de com m’ont refusées, je ne trouve pas non plus de travail bref je désespère. Alors ton article me redonne espoir. Même si je t’avoue avoir des moments de doute. Je pense essayer de trouver une formation à distance dans la communication ou autre. Je n’ai pas vraiment d’idée en fait. Ma motivation après tout n’a pas suffit à convaincre les facs/universités. Quand j’entends que certains lâchent au bout de quelques jours ça m’agace. Moi je veux vraiment suivre une formation qui me correspond pour exercer ensuite LE métier ce mes rêves ! En France, on a beau dire mais il y a un vrai problème du système. Ils prétendent qu’il n’y a pas de tests d’entrée : THIS IS A JOKE ! A croire que l’état se voile la face Enfin… Je trouverais. J’espère !
Mylène
25 septembre 2016 at 21 h 35 minQuel parcours Ninon! C’est impressionnant et tu as en effet du faire preuve de beaucoup de courage pour renverser la vapeur et te réorienter comme tu l’as fait. Belle réussite ♥
Kuuki
24 septembre 2016 at 0 h 27 minJ’ai un peu l’impression de me lire. Sauf que j’avais « des facilités » et que du coup malgré de graves problèmes personnels (qui n’ont fait réagir personne, j’ai été convoquée par une prof, ça a duré 5min et basta, aucune répercussion, merci) j’ai réussi le collège haut la main, je suis partie en générale sans savoir ce que je voulais faire et c’est après que ça s’est gâté. Je me suis retrouvée en prépa avec les mêmes problèmes que toi en BEP, forcément, vu que j’avais jamais eu besoin d’étudier de ma vie je me suis plantée XD Partie à la fac, impossible de me motiver assez pour tout donner dans un seul domaine, je suis une généraliste de coeur. J’ai tout arrêté, j’ai glandé pendant quelques années jusqu’au jour où j’ai trouvé le monde magique des études par correspondance. J’ai fait un BTS (vive les stages obligatoires) et même si je suis retournée à l’école, je suis enfin heureuse :)
Faudrait vraiment que les profs arrêtent leurs discours dramatiques sur l’orientation, personne ne sait ce qu’il veut faire à 15 ans.
Et faudrait aussi que le système français facilite les passerelles entre les filières mais ça ….
Bref, heureuse que toi aussi tu aie trouvé ta voie. J’espère que des jeunes en galère te lise, je suis sûre que ça peut aider :)
Popcorn & Pellicule
23 septembre 2016 at 14 h 42 minÇa me fait plaisir de lire quelqu’un qui a le même genre de parcours que moi ! Et ce ressenti vis à vis du collège, des profs qui n’ont parfois même pas conscience qu’il peuvent nous faire tomber avec des actions ou des mots qui leur paraissent minimes alors qu’elle peuvent nous dévaster … de là à s’en souvenir 10 ans après !
J’ai trouvé ce que j’avais envie de faire à 24 ans et comme toi, je me suis baladée dans divers domaines pour arriver à intégrer le lycée général qu’on me refusait car moyenne trop moyenne (11 et quelques). Le lycée général c’était pour me laisser le temps de CHOISIR, continuer à apprendre de tout pour choisir sur quel filière je pourrais tenter quelque chose. Puis non, aller va en BEP t’y arrivera mieux. C’était pas les meilleures années de ma vie et j’ai réussi à dire MERDE parce qu’aprés je suis rentrée en général et j’ai été à la fac. Ceux qui lisent mon cv me disent souvent que c’est un beau parcours. La reconnaissance a fini par arriver.
C’est sur qu’il faut y croire et pas se laisser influencer, on a pas à choisir à notre place. Nos choix seront toujours les bons, même s’il y’a des erreurs : elles nous construisent et nous font avancer.
Merci pour ce que tu transmets, un peu d’espoir et de recul : les jeunes ne sont pas aidés c’est important qu’on leur raconte et qu’on les soutienne comme on aurait aimé qu’on le fasse pour nous <3
Mrs.Masch
23 septembre 2016 at 14 h 13 minOh moi aussi je dis oui!
Tu peux être fière de toi, de ton parcours, de ce que tu es devenu aujourd’hui, tu te rends compte de que des milliers de personnes te suivent, et t’admirent, t’envie et voudrait faire comme toi, te ressembler ! Tu es devenu un joli modèle, et c’est génial que tu donnes cet espoir à tout ceux qui n’y croient peut être plus.
Continue comme ça, ce n’est que le début des belles choses!
Plein de bisous et à très vite <3
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 20 h 38 minMerci beaucoup Margaux !
J’aime tellement lire tes petits mots à chaque fois !
Je t’avoue que si il y a bien une chose pour laquelle je suis fiere c’est celle là ! Ne jamais avoir perdue espoir ! Même si le chemin est encore long j’ai l’impression d’avoir fait le pire. Maintenant je sais pour quoi je suis faites :) Merci encore de me suivre ma jolie <3
Cyrielle
23 septembre 2016 at 11 h 36 minMerci pour ce billet. On a tous des parcours différents mais au final, l’important est de se retrouver. Parfois c’est dur car tout est fait pour qu’on se perde mais tôt ou tard on se retrouve toujours. Moi j’ai tout fait d’un coup, de la maternelle au master, sans fautes, avec les félicitations et beaucoup de conviction, et c’est maintenant après 2ans de CDI dans le job que je croyais être mon idéal, que je remet tout en question.. Bref.. qui vivra verra.
J’ai adoré la citation de Benjamin Franklin, très vraie.
Merci
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 20 h 31 minLes erreurs nous forgent, les échecs nous font grandir. Même si c’est c’est difficile à concevoir.
Tu as eu un parcours sans fautes et tu peux être fière de ça ! Mais maintenant crois en tes rêves et n’aies pas peur d’être audacieuse. Je t’envoie plein de courage <3
J'adore cette citation aussi :)
Gros bisous
Alexia B.
23 septembre 2016 at 10 h 20 minSuperbe article, qui je l’espère, donnera des envies à d’autres ! Merci pour le clin d’oeil ! Tu resteras mon alternante préférée ;-)! C’était une belle aventure pour moi aussi. La vie t’ouvre aujourd’hui grands les bras, savoure, profite ! C’est en tout cas un plaisir de te suivre dans toutes tes aventures à travers ce blog, cela me permet de garder un oeil sur toi !
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 20 h 27 minMerci Alexia de me suivre par ici :)
Je ne pouvais pas ne pas penser à toi en rédigeant cet article ! Tu m’as énormément appris, soutenu aussi pendant mon BTS qui s’est tu le sais c’est très mal passé. Alors MERCI du fond du coeur !
Gros bisous <3
Céline
23 septembre 2016 at 10 h 20 minC’est dingue, j’ai eu exactement le même parcours en 3ème et pour la suite ! L’école Clermontoise St Alyre m’a obligée à redoubler ma 3ème (ou partir) même si j’avais décroché le brevet des collèges ! J’ai décidé de me professionnaliser en commençant un BEP équitation, mais je ne rêvais que d’une chose : retourner dans le cursus général pour m’ouvrir un maximum de portes. J’ai tout arrêté au bout de 3 mois. L’HORREUR. Et je suis retourné en 3ème. Mais le mal était fait, j’avais perdu confiance en moi, et je n’avais plus la force de me battre. J’avais changé d’école mais malgré ça, j’étais si désabusée et démotivée que j’ai presque du redoubler une seconde fois ma 3ème ! Mais je n’ai pas eu à le faire, et la suite et bien mieux : même si St Alyre qui me faisait croire que je ne valais rien et que je ne réussirai rien, j’ai eu mon BTS, ma licence, et aujourd’hui je reprend mes études une seconde fois pour un Master. Ne jamais cesser de croire !
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 20 h 26 minC’est juste pitoyable de faire redoubler une 3eme avec l’obtention du brevet ! Sérieux je comprends pas l’intérêt à part enlever toute confiance aux ados et leurs donner envie d’abandonner ! Une vraie injustice à mon sens.
Je suis heureuse de lire que moi la suite est heureuse. Toi aussi tu as été courageuse. Félicitations à toi et je te souhaites réussite pour tes futurs examens !
Bisous <3
Elsa
23 septembre 2016 at 10 h 10 minMême si je connaissais déjà ton parcours, lire cet article m’a vraiment touché. J’ai le sentiment que le collège brise tellement d’enfants, comme si les profs avaient ce besoin te t’humilier constamment, pas facile de sortir la tête de l’eau après. Mais bon c’est pas ça qui va arrêter le petit Jabba plus fort que le reste du monde <3 <3 <3
Ton parcours est vraiment atypique mais c'est ça qui fait ta force, et qui nous donne envie de croire en nos rêves.
Et puis comme tu dis, rien n'arrive par hasard et même les mauvaises expériences peuvent nous apporter beaucoup.
Bisous mon petit chat
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 20 h 23 minMerci pour ton mot petit chat ! Tu vois si j’avais pas fait tout ça peut être que je serai passé à côté d’une super copine comme toi ! <3
Vanessa
23 septembre 2016 at 10 h 06 minMerci pour ce joli témoignage ! Il me met des étoiles plein les yeux et du baume au coeur, moi qui ne me sens jamais à ma place depuis que j’ai débuté ma carrière pro (et changer de voie quelques fois).
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 20 h 17 minÇa me fait tellement de plaisir de lire ça ! C’était le but de cet article alors mission réussie si j’ai réussi à te donner envie de croire en toi !
Si tu ne te sens pas à ta place réfléchis à là ou tu voudrais être et FONCES <3
Bisous
Faustine
23 septembre 2016 at 10 h 03 minC’est la première fois que je laisse un petit mot ici, je ne pouvais pas ne pas commenter ce bel article: MERCI, je me suis particulièrement reconnue au début de ton « périple » car tout a commencé au divorce de mes parents qui correspond à mon entrée au collège..!
Malheureusement, le système français ne s’adapte pas et ne fait rien pour aider chaque personne en douceur à trouver le parcours qui correspond à sa personnalité et c’est bien dommage..
Mon parcours a été catastrophique mais aujourd’hui j’ai décidé de réaliser un de mes rêves, je deviens lectrice/correctrice indépendante et j’espère enfin m’épanouir pleinement!
Je voulais aussi te dire que je te suis sur les réseaux sociaux depuis quelques temps et je suis devenue accro!
A très vite et belle journée à toi.
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 20 h 16 minC’est adorable Faustine d’avoir pris le temps de m’écrire. Ça me fait toujours chaud au coeur de lire vos retours.
Tu as du te sentir très seule toi aussi, un divorce ce n’est pas anodin et une entrée au collège encore moins.
C’est génial de pouvoir lire que tu as décidé de réaliser un de tes rêves. Toi aussi tu as beaucoup de courage !
J’espère de tout coeur que tu vas t’épanouir :)
Merci de me suivre <3 Bisous à toi !
Julie F.
23 septembre 2016 at 9 h 58 minUne très jolie histoire qui m’a donné le sourire, merci de l’avoir partagée avec nous :)
Pour ma part, j’ai eu un parcours scolaire classique et j’ai tout « bien fait » jusqu’à la fin de ma licence qui me destinait à être institutrice. Puis boom, un mois avant d’être diplômé je me rend compte que ce métier ne me fait plus du tout rêvé, et qu’au final je le faisais plus pour mes parents qui disaient « que c’était un métier avec pleins d’avantages » etc…
Au final, je décide de partir un an à New York en tant que jeune fille au pair pour enfin voir un peu le monde. Là-bas la philosophie du « YOU CAN DO IT » est omniprésente, je me lance dans ce qui me faisait peur mais m’a toujours passionnée : le blogging !
Cela fait bientôt un an que je suis revenue et je suis actuellement en master dans le web, et totalement épanouie avec mon blog aussi à côté. Comme quoi, tout est possible ! Sur ce point je suis tout à fait d’accord avec toi :)
Pleins de bisous,
Julie
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 19 h 57 minOh merci beaucoup Julie :)
Waouh quel courage tu as eu toi aussi ! Tu as vraiment eu raison de t’écouter. Je te souhaites beaucoup de bonheur pour la suite et réussite dans tes futurs examens.
YOU CAN DO IT , j’adore !!!
Bisous
Nadège
23 septembre 2016 at 9 h 43 minWaouh, quel article ! Merci d’avoir partagé avec nous ton expérience et surtout bravo de ne jamais avoir baissé les bras jusqu’à avoir trouvé ta voie ! C’est quelque chose dont tu peux être très fière ! Ca fait beaucoup réfléchir, car après presque 6 ans d’étude de droit, je commence à me demander si ce domaine là est vraiment fait pour moi, et ça fait peur d’imaginer devoir recommencer des études à 0 ou de faire un travail qui ne convient pas vraiment… En tout cas merci encore pour ce bel article et, quoi qu’il en soit, il faut s’accrocher à ses rêves ! Bisous :)
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 19 h 50 minMerci beaucoup Nadège pour tes mots.
Je crois qu’on a tous besoin de faire des erreurs, de se tromper, pour vraiment savoir pour quoi on est fait. Mais toutes les expériences ont le pouvoir de nous apporter des choses. Alors si au bout de 6 ans de droit tu ne te sens plus à ta place dis toi qu’on a qu’une seule vie … Ça fait peur c’est clair mais si c’est pour être épanouie ça vaut le coup de se lancer ce défi !
Courage à toi :)
Madame citronnade
23 septembre 2016 at 9 h 36 min(La photo de toi petite est vraiment craquante)
On en avait déjà parlé en vrai mais j’hallucine tjs d’entendre ce parcours, te connaissant je n’arrive pas à croire ce à quoi l’école t’avait destiné… C’est triste de se dire que bcp d’élèves doivent être mal orientés, pas soutenus et finir au mauvais endroit ! Mais c’est ta force de caractère qui t’a sorti de là pour avancer
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 19 h 42 minJ’adore cette photo j’en ai très peu en portrait comme ça :)
J’espère que cet article redonnera du courage et de l’espoir à tous ceux qui peuvent être perdu comme j’ai pu l’être ! Je comprend que t’hallucine haha surtout que tu me connais <3
Bisous
Anne
23 septembre 2016 at 9 h 32 minJ’ai adoré ton article et je suis vraiment contente qu’après ces péripéties tu ait trouvé ta voie et que tu sois épanouie :)
Gros bisous
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 19 h 23 minMerci Anne je suis vraiment contente de lire ces retours positifs :)
Bisous à toi
Mandy
23 septembre 2016 at 7 h 57 minChapeau, d’avoir tenue le coup dans tout ce bazar scolaire. ça me révolte toujours cette orientation aléatoire après le collège, en fonction de pseudo notes et non des envies et surtout des capacités de l’enfant. J’ai un très bon ami qui était bon élève on l’a forcé a faire du scientifique pour être ingénieur alors que lui voulait faire des bateaux, mais les construire de ses mains, travailler le bois mais on lui disait qu’il était trop intelligent pour (aujourd’hui il a son entreprise et ils fait ses bateaux en bois mais il a tout refait a presque 30 ans). Je trouve ça scandaleux qu’on ne prenne pas en compte les envies, ce n’est pas toujours une question de notes tu peux être super bon et aimer travailler de tes mains ce n’est pas incomptatible et comme quelqu’un qui n’a pas de super notes par la motivation d’une formation peut se prendre en main. Le système scolaire dans lequel on est me dégoute, on impose les choses sans prendre en compte les besoins et les capacités des enfants.
Je trouve chouette que tu en parle car je crois qu’il y a beaucoup de personnes dans ce cas, a plein d’échelles différentes. Je crois que je connais plus de gens qui bossent dans un domaine qui n’était pas celui de leur première orientation. Il y a une nana comme ça qui a écrit un livre, elle avait décroché scolairement a un moment , personne ne l’a soutenu, on l’a mise de coté, alors qu’elle devait d’être pilote d’avion, un jour elle a tour repris à zéro, bossée comme une tarée jour et nuit et aujourd’hui elle est pilote, formatrice chez air france je crois et même championne du monde de voltige red bull. Comme quoi!
J’ai passé mon bac, fait quasiment 5 années de fac pour après être dégoutée du milieu ou je me suis retrouvé, du moins au poste au quel je pouvais prétendre. Alors j’ai claquée la porte je suis partie voyager , en revenant j’ai fait différents petits job pour m’assumer financièrement et je suis tournée doucement vers le tourisme mais d’un autre coté en contact avec les gens (pas dans un bureau a prendre des décisions sans savoir comment ça se passe sur le terrain). Et quelques années plus tard j’ai encore un peu tout plaqué pour une aventure folle sur un grand voilier, traverser l’atlantique. Et maintenant je me retrouve a bosser dans le commercial. Ce qui m’a terriblement manqué dans mon parcours c’est l’alternance pouvoir appliquer ce que j’apprenais, c’est pas un stage d’un mois qui le permet. Parfois j’ai envie de reprendre une formation mais ce qui est sur c’est que si je passe par la c’est une formation en alternance sinon je sais que je n’y arriverais pas, ça va me gonfler.
Je crois qu’on est amené a avoir plusieurs vies professionnelles en fonction de nos âges, des étapes de la vie, de nos envies surtout ou parfois dans le même métiers prendre des risque aller voir ailleurs pour ne pas se dégouter si ça ne va pas où on bosse. Car c’est bien de bosser mais si on y va a reculons et qu’on s’en rend malade c’est qu’il faut repenser ce qu’on fait!
En tout cas, bon courage pour ton nouveau projet, qu’il t’apporte de belles choses .
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 19 h 22 minMerci infiniment Mandy pour tes encouragements et ce partage d’expérience. Tu as raison le mot c’est bien « révoltant » ! Ça me fait peur de voir que nous sommes nombreux dans ce cas. Nous n’avons pas tous la même force et ça me rend très triste d’imaginer que des enfants ont peut-être écouté leurs profs ou leurs parents au lieu de suivre leurs propres rêves. J’espère vraiment que des personnes perdues comme je l’ai été il y a quelques années en arrière pourront lire cet article et retrouver espoir … Il faut y croire :)
Bisous
Barbatrucs
23 septembre 2016 at 7 h 03 minTrès très bel article. Tu as raison de donner de l espoir à ceux qui sont perdus au moment de l adolescence. Félicitations à toi en tout cas. C est sur que le système éducatif français a pleins de failles et j espère qu on arrivera un jour à véritablement investir dedans !
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 19 h 16 minMerci beaucoup :)
Ne jamais baisser les bras, c’est le plus important !
Bisous
Marine
23 septembre 2016 at 2 h 14 minTon article est juste génial ! J’ai vraiment pris le temps de le lire et je ne suis pas déçue ! En plus d’avoir une aisance rédactionnelle tu as une façon de nous embarquer à travers ton texte qui est vraiment très impressionnante! :) alors franchement bravo pour ça déjà, bravo pour ton parcours professionnelle! Je pense qu’on a tous des parcours semés d’embûches ^^ mais surtout c’est un beau message que tu fais passer ! Ne jamais baisser les bras ! Chose que tu n’as pas faite et qui t’amène aujourd’hui à être épanouie. Donc bravo aussi pour ça et merci pour cet article. Au plaisir de te relire :)
Dis Oui Ninon
25 septembre 2016 at 19 h 15 minMerci beaucoup Marine de m’avoir encouragée à rédiger cet article. Et merci d’avoir pris le temps de le lire :)
Pleins de bisous